La qualité audio et vidéo étant notre priorité dans ce test, nous ne jugerons donc pas les très nombreux (et très pertinents) bonus de ce disque.
De plus, nous essayerons de ne pas trop faire cas de l’âge du film (costumes seventie’s et écrans (non plats) monochromes), ou de la qualité artistique de l’œuvre, car tout est affaire de goût…
L’attente a été longue pour les fans de la saga. Leur patience est-elle aujourd’hui récompensée ? Vous allez le découvrir dans ce test du premier épisode de la deuxième trilogie soit le quatrième en tout mais le premier dans le cœur de tout le monde, même si ce n’est pas forcément le meilleur… enfin tous les fans auront compris…
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Disons-le d’entrée, le principal défaut visuel de cette édition, est d’arriver aussi tard sur le marché.
Les consommateurs se sont habitués à la Haute Définition, notamment sur des Blu-ray récents de très haute volée… que Star Wars Épisode IV, datant de 1977, ne peut égaler, même avec le travail dantesque effectué par ILM (Industrial Light and Magic), la société de Georges Lucas.
Pour concocter cette édition Blu-ray, les studios ont à nouveau nettoyé le master des éditions DVD de 2004, elles-mêmes issues des négatifs nettoyés de l’édition cinéma « retouchée » de 1997!
Dès l’ouverture avec son générique sur fond étoilé, on est abasourdi par la profondeur des noirs, même si notre 55ZL1 à rétroéclairage Full LED crée quelques petits halos lumineux autour des étoiles.
Mais l’arrivée du vaisseau (3’30 ») met en exergue le poids des ans des effets spéciaux à base de « transparence » ou de « stop-motion » comme l’ouverture et la fermeture des portes à l’intérieur de l’Étoile Noire. La maison de Obi-Wan Kenobi dessinée sur une toile (32’40 ») n’est pas mal non plus.
Toutefois, on ne peut que s’incliner devant la qualité des plastiques (et oui, c’est du plastique !) des uniformes des troopers ou de Dark Vador.
La claque est également indéniable concernant la tenue des couleurs, comme le prouve la séquence dans le broyeur d’ordures (79′). L’ensemble a été entièrement ré-étalonné sous la direction de Mr Lucas himself.
Au rayon défaut, nous avons tout de même noté un télécinéma légèrement instable lors des séquences sur la planète Tatooine (en fait Tataouine en Tunisie). Sur ces mêmes séquences on remarque des variations de la définition de l’image. De véritables sommets de précision comme sur les visages de Kenobi et Luke (42′), on passe à des plans carrément flous quand Luke s’éloigne vers les 2 soleils couchants. Mais ces défauts semblent vraiment inhérents au tournage et non au transfert.
Non, ce qui fâche vraiment (en tout cas, les fans… et Mark Hamill aussi) c’est que la version choisie par Lucas pour cette édition est celle de 1997. Année où pour fêter les 20 ans du premier épisode, Georges a choisi de modifier certains plans en rajoutant ou en modifiant des effets spéciaux.
Et c’est là que le bât blesse. Autant le regain de luminosité des réacteurs, des tirs ou des sabres lasers (voir les yeux de Luke à 33’50 »), ne nous gêne pas… Autant les nouveaux destriers des troopers sur la planète Tatooine nous laissent pantois.
C’est que depuis 1997, les effets spéciaux numériques ont fait d’énormes progrès tant en termes de texture que d’animation, et on préfère franchement les Banthas, ces grandes peluches à cornes en animatronics qui sont montées par les hommes des sables (Tuskens). Lucas aurait peut-être dû trancher : garder les versions originales sans ces effets numériques, ou en refaire de nouveaux.
Mais là, cet entre-deux est particulièrement gênant en HD. Que dire alors de la séquence rajoutée (52’30 ») entre Jabba le Hutt (entièrement numérique) et Han Solo (avec une autre voix dans la VF!) ? On vous laisse juger.
Ne boudons pas notre plaisir, l’attaque de l’Étoile Noire (ou plutôt de sa maquette) par les X-Wing (poursuivis par les Tie-Fighters) et sa destruction finale (112’20 ») reste un IMMENSE moment de cinéma.
Pour la suite de ce test, il vous faudra patienter quelques instants !