Depuis 1981, les néerlandais de Metaxas & Sins’ ne cessent de donner vie à des produits haut de gamme au design luxueux, conçus sans aucun compromis. On se souvient par exemple de l’ampli casque Marquis Memento Mori en forme de tête de mort, des éblouissantes enceintes Sirens, ou encore de l’incroyable ampli Ikarus… Il faudra désormais compter avec un nouveau produit : une platine vinyle à 35 000€ !
Metaxas & Sins’ Phonographic Perambulator PP1
Kostas Metaxas aurait-il un jour fait un voyage dans le futur ? C’est la question qu’on est en droit de se poser lorsqu’on regarde les différents éléments Hi-Fi créés par Metaxas & Sins’. Ampli stéréo, préampli, ampli casque, enceintes, platine à bandes… Il ne manquait plus qu’une platine vinyle ! Baptisée Phonographic Perambulator PP1, elle bénéficie d’un châssis usiné en aluminium et en titane de qualité aéronautique. L’entrainement du plateau en alu est assuré par une courroie, reliée à un moteur Maxon fabriqué en Suisse. On notera également la qualité du bras de lecture en saphir pur, et son roulement en gemme. Ne mentez pas, on vous a vu sourire !
Il faudra tout de même dépenser 35 000€ pour s’offrir ce petit bijoux… Un bijoux dont les performances devront être au niveau d’une VPI Classic Direct Drive affichée à un tarif similaire ! Fabriquée à la main par Kostas Metaxas et ses deux enfants, cette platine vinyle Phonographic Perambulator PP1 sera lancée en Mai 2018, à l’occasion du salon High End de Munich.
Et pourtant, malgré tant d’ efforts, qui se dissolvent copieusement (et malheureusement) dans tous les sens, Kostas Metaxas ne sera jamais, au travers de ses produits au design torturé, l’égal d’un Antonio Giacomo Stradivari , et encore moins celui d’un Yehudi Menuhin ou d’un Arthur Rubinstein par le biais de ses prises de son…
Sous la casquette de »l’ ingénieur du son » qu’il se proclame être, en re-découvreur du dispositif d’enregistrement minimaliste, il nous donne surtout l’impression d’un fameux défonceur de portes ouvertes… auquel il reste encore, à l’écoute de ses « oeuvres », le besoin d’apprendre une compétence fondamentale de la prise de son, à savoir la notion de plan sonore…
Souhaitons lui la consolation d’être au moins un homme d’affaires prospère !