Si vous vous êtes intéressé à l’univers audiophile de ces 40 dernières années, vous connaissez forcément Onix ! Si tel n’est pas le cas, nous vous proposons ici un petit cours de rattrapage…
Encore une nouvelle marque chez Cobra… Et pas n’importe laquelle, car il s’agit de l’éminent fabricant anglais d’électroniques audiophiles Onix ! Fondée à la fin des années 70 par Tony Brady, la marque a très vite reçu les louanges de hi-fistes passionnés et d’une presse spécialisée exigeante.
Tony Brady et Adam Worsfold ont commencé à créer leurs premières électroniques alors qu’ils ne sont même pas encore diplômés de leur école technique. Ces amplis étaient fabriqués dans la bouillonnante ville de Brighton, en Angleterre, et vendus sans marque ni appellation grâce à l’aide de Craig Hill, qui travaillait alors avec son père au magasin Brighton Hi-Fi. Ces premiers amplis ont été assemblés dans la chambre de Tony Brady. Quand Tony et Adam quittent Thorn EMI (la société qui les employait en stage) en 1983, ils fondent très rapidement Onix, avec l’aide de Craig Hill qui sera par la suite évincé.
Le premier appareil de la marque Onix est l’ampli OA20, conçu en 1982 mais officiellement commercialisé en 1984. Cet ampli va devenir en un clin d’oeil le maître-étalon d’une toute nouvelle génération d’amplis Hi-Fi haut de gamme, capables de délivrer une forte puissance. Vient ensuite le mythique OA21, qui exploite des composants jugés comme étant plus performants, et propose une puissance de sortie supérieure. Il pouvait être associé au bloc d’alimentation SOAP2 (Special Onix Audio Power), et au préampli OA24 pour former l’un des meilleurs systèmes Hi-Fi de l’époque (certains forums en parlent encore) !
Quelle était la recette du succès d’Onix ? Difficile à dire… En plus d’être compacts et puissants, les amplis Onix disposait d’une section alimentation énorme par rapport à celles de leurs concurrents, et de composants haute qualité sélectionnés uniquement pour leurs performances audio. Ils ont aussi été adulés pour leur fiabilité et leur longévité… Mais c’est sans aucun doute la sonorité si particulière de ces électroniques qui les ont fait rayonner jusqu’au Japon : on dit souvent d’Onix qu’ils ont donné du corps et du poids à la musique ! Le son « British » par excellence.
Aujourd’hui, Cobrason renoue avec ce glorieux passé, en vous proposant les derniers nés de la firme Onix. Héritier direct du légendaire OA21, l’ampli intégré Onix A25 célèbre 40 années de passion, en s’inspirant du génie de Tony Brady pour vous faire découvrir le son « à l’anglaise ». Construit sur la base d’un schéma double mono, cet ampli de 2×50 Watts RMS (4 Ohms) exploite des composants réputés, à l’image de ses transistors de puissances Tosh 2SA1943, de ses condensateurs Nichicon Gold Tune, ou un potentiomètre Blue Velvet… Rien que ça !
Plus puissant, l’ampli double mono Onix A65 bénéficie de transistors de puissance Sanken, et développe 2×125 Watts sous 4 Ohms. Récompensé par un « Meilleur Achat » au banc d’essai de la revue Haute-Fidélité (n°177), cet ampli s’accommodera de n’importe quelle paire d’enceintes sans faiblir, grâce à une solide section « alimentation ». Il faut l’écouter pour y croire… Ses 6 entrées RCA comportent une prise Bypass, qui vous permet de passer outre la section préamplificatrice, afin d’obtenir un chemin de signal plus direct, et donc une sonorité plus pure. Heavy !
Tout aussi impressionnant, le convertisseur Onix DAC25B n’est autre que la nouvelle révision du célèbre DAC25, qui était devenu culte au Japon. Il adopte des composants ultra High End, comme par exemple une horloge de précision avec Reclock, des convertisseurs PCM1792 24 Bits/192 kHz pour les entrées Optique/Coaxial, une puce SRC4192 pour la conversion asynchrone, un contrôleur USB Tenor, un OpAmp OPA2134 Burr Borwn, ou un transformateur R-Core… Voilà qui devrait parler aux plus technophiles ! Notez également sa connectique bien fournie (USB Type B, USB pour iDevice, Coaxial, Optique…).
Déjà à l’écoute dans nos magasins, ces électroniques Onix vont vous faire découvrir ou redécouvrir l’irrésistible sonorité « British », son médium onctueux, son aigu alliant douceur et précision… Un pur plaisir ! Vous pourrez aussi constater que ces appareils ne sont pas seulement performants : ils sont aussi magnifiques à regarder avec leur façade en verre noir !