Edité par Walt Disney France, cette énième franchise Marvel a été réalisée par Josh Wedon. Le film est présenté au format 1.78:1 avec piste sonore en DTS-HD Master Audio 7.1 en Version Originale anglaise et en DTS-HD High Resolution 7.1 en Version Française. Cette version 3D est issue d’une conversion post production et non d’un tournage en 3D. Comme à notre habitude, nous ne jugerons pas des qualités artistiques de l’œuvre ou des bonus présents sur ce disque puisque notre but est de mettre en avant la technique seule de ce Blu-ray.
Synopsis
Pour faire simple. Loki, un grand méchant (à cornes) de l’espace, menace la terre. Nick Fury décide alors de réunir une équipe de super-héros parmi lesquels Hulk, Iron Man, Captain America et Thor (le frère de Loki): les Avengers.
Ce test a été effectué en 3D passive sur le matériel suivant :
Écran: LG 47LM670S
Lecteur Blu-ray: Philips BDP-7700
Ampli-tuner Home Cinéma + Pack d’enceintes: Onkyo TX-NR515 Noir + FOCAL Sib & Cub²
Disons le tout net, après le carton planétaire du film en salles (3ème plus gros succès de tous les temps derrière Avatar et Titanic), c’est peu de dire que ce Blu-ray est déjà attendu au tournant par des milliers voire des millions de fans. Mais pouvait-on être vraiment inquiets du résultat en Blu-ray ?
Non, quand on connait l’expertise quasi sans faille de Walt Disney sur le support bleu.
Oui, peut-être, si on prend en compte le fait que le film mêle captation numérique (de différents types) et pellicule tout en faisant appel à de (très) nombreux effets spéciaux.
Ne faisons pas durer le suspense plus longtemps. Disney a encore une fois réalisé un sans faute.
Image
Pour résumer, The Avengers se déroule en 3 parties distinctes.
Le début du film sert d’exposition et nous fait voyager à travers le monde pour découvrir le « quotidien » des divers héros engagés. C’est la partie la plus sombre du film puisqu’entre la planète des Chitauris, le sous-sol de la base secrète, les tunnels, les combles du Silensky Plaza ou les taudis des mégapoles indiennes, il est très difficile d’entrevoir le jour. Mais c’est aussi sur ces terrains difficiles qu’un bon Blu-ray révèle ces qualités.
Ainsi, les noirs se révèlent parfaitement débouchés et l’effet de relief, très dur à rendre dans l’obscurité, se fait tout de même bien présent. On notera aussi quelques fulgurances notamment dans les teintes bleutées « fluos » du Tesseract ou du laser à l’arrivée de Loki (04’30 »).
De même lors du face à face entre le docteur Bruce « Hulk » Banner (Mark Ruffalo) et Natasha « la Veuve Noire » Romanoff (Scarlett Johansson) on est surpris par le très bel effet de profondeur (16’54 »), la caméra les filmant à travers une fenêtre, ou encore par le magnifique détachement du premier et du second plan à 18’44 ».
Tout devient un peu plus clair une fois arrivés dans l’appartement de Tony « Iron Man » Stark (Robert Downey Junior) et plus encore quand le super-héros armuré survole New York de nuit à 23’33 ». Et les fans des films Iron Man 1 et 2 seront ravis de retrouver cette vision très « geek » de l’intérieur du casque d’Iron Man alternant entre la définition ultra détaillée du visage de Stark et des effets plus numériques de l’interface de l’Iron Man. Cela fait toujours autant d’effet.
Après un bel effet de caméra dans le cockpit du jet transportant Steve « Captain America » Rogers (Chris Evans) et l’Agent Coulson (Clark Gregg), la seconde partie, bien plus lumineuse commence vraiment à l’arrivée de nos héros sur le porte-avions (31’50 ») où la multitude de détails ne peut être restituée que grâce aux qualités du Blu-ray.
Et quand ce bâtiment naval se transforme en plate-forme volante, on est saisi par le rendu des eaux lors de la montée des turbines (33’15 »). Ce voyage dans la plate-forme est l’occasion d’apprécier la précision des visages en gros plan à de nombreuses reprises, allant même jusqu’à dévoiler un petit abus de maquillages pour certains (finalement plus Chris Evans que pour Scarlett Johansson).
Et comme souvent la 3D fait son œuvre sur des scènes qui ne prêtent pas spécialement à la démonstration comme lors de la réunion autour d’une table de Iron Man, Nick Fury (Samuel L. Jackson) et Captain America ou ledétachement du premier, second et troisième plan est remarquable (60’25 »).
Enfin la troisième et dernière partie qui débute à 98’30 » nous plonge en plein New York (à vrai dire le tournage a eu lieu à Cleveland) et en plein jour.
L’ensemble de la fin du film montre la débauche de moyens mis au service du film (à l’instar de Transformers 3 par exemple) et prouve aussi les progrès qui ont été fait dans l’intégration des effets spéciaux et cascades à de « véritables » décors. Le temps où l’obscurité était un prétexte pour cacher les effets « moyens » est révolu… en tout cas pour ce type de film.
Encore une fois, Iron Man empoche tout, avec sa superbe armure. En est témoin, cette scène délirante de « transformation » à 101’42 ».
Nous ne vous gâcherons pas le plaisir en vous dévoilant la fin mais sachez que c’est un « délire » ininterrompu à partir de la 102ème minute !
Son
Son multicanal 7.1 Haute Définition en V.O comme en V.F; voilà un exemple que devrait suivre beaucoup d’éditeurs chez qui la piste française fait trop souvent office de parent pauvre. Ne le cachons pas, la V.O a notre faveur d’une part parce que le choix des doubleurs français nous a semblé parfois hasardeux et parce que la version originale se distingue par une tenue parfaite et une directivité plus précise. Mais les fans du doublage ne bouderons pas leur plaisir, c’est du tout bon.
Bien que le film entier soit une démonstration technique, il y a quelques instants précis qui nous ont particulièrement emballés sur notre système Home Cinéma, pourtant compact.
Premier crochet au foie, l’effondrement de la base (09’55’) qui a poussé notre Cub² au plus profond de ses capacités.
Jab du gauche avec le crash de l’hélicoptère dont les pales se désintègrent sur le sol (10’55 »), savant mélange de basses et d’aigus, qu’il convient d’écouter à volume modéré si on a des voisins.
Uppercut du gauche à 49’53 » lorsque le marteau de Thor (Chris Hemsworth) frappe le bouclier de Captain America, créant une résonance à même de faire flancher les équipements les plus haut de gamme.
Et que dire de cet enchainement de coups portés à partir du cri de Hulk (74’50 ») et durant toute la poursuite qui suit dans les dédales de la plate-forme.
Les satellites Sib ont été à l’ouvrage durant l’ensemble du film grâce à des effets surround alternant discrétion et déluge audio.
Conclusion
Pour les fans de Marvel comme pour les non-initiés, pour les Home-Cinémaniaques comme pour les « moins équipés », The Avengers est une démo technique de tous les instants qui devient clairement notre Coup de Cœur de cette rentrée pour profiter plus encore de votre installation.
NB: Restez bien jusqu’à la fin du générique pour profiter du petit « clin d’œil » absent lors de la projection en salle.
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