Lors de vos précédentes vacances, vous avez emporté votre appareil photo numérique compact ou bridge, et malgré tous vos efforts, vous n’avez pas été satisfait de vos prises de vues…
Vous ne comprenez pas comment certains photographes arrivent à obtenir des clichés aux détails et à la profondeur bien plus accrus que les vôtres…
La réponse tient souvent en un mot : Reflex.
Ce terme désigne la famille des appareils utilisant un objectif unique pour la prise de vue et la visée, contrairement aux Compacts et aux Bridges qui utilisent un viseur extérieur.
L’avantage étant, pour le photographe, de voir exactement le cadrage et la profondeur de champ dans son viseur au moment de la prise de vue.
De plus, les Reflex utilisent des capteurs grand format (appelé 24×36 ou 35 mm) et permettent l’utilisation d’objectifs interchangeables, modifiant ainsi la focale, ou l’ouverture de l’appareil.
Les résultats obtenus vous font alors passer du statut d’amateur à celui de « professionnel ».
Quid des défauts de ce type d’appareils ?
Certains subsistent, comme la taille et le poids des appareils.
Pourtant ces points de discordes, inhérents à la technologie, sont souvent utilisés comme arguments en faveur du Reflex, car pour beaucoup c’est un gage de finition et de prise en main de qualité.
Le prix ?
Il dépend de la qualité du produit et de ses fonctionnalités mais varie surtout en fonction de vos besoins.
Ainsi, si un Nikon D700 dépasse les 2000€, il est intéressant de voir que l’on peut désormais s’équiper à moindre coût, même dans de grandes marques, comme le prouve le Canon EOS 1100D.
D’autres défauts ont disparu grâce à l’ingéniosité des constructeurs.
Auparavant, un miroir pivotait à l’intérieur de l’appareil pour envoyer l’image vers le capteur ou le viseur. Il était donc impossible d’avoir une visée sur écran au moment de la prise de vue.
Aujourd’hui, le procédé Live View permet de retrouver la visée sur l’écran pour effectuer, par exemple, des clichés à bras levé, dans de multiples positions.
L’apport des écrans orientables comme sur le Canon EOS 600D, ou le Nikon D5100, permettent encore d’améliorer le mode de visée.
Le mode video
L’absence de mode vidéo a longtemps été décriée par les utilisateurs, car il était incompréhensible de le trouver sur des compacts à moins de 150€, pendant que des Reflex à plus de 1000€ faisaient l’impasse sur cette fonctionnalité.
C’est l’arrivée des capteurs de nouvelle génération, dits CMOS, qui va véritablement changer la donne, permettant à de nombreux appareils de filmer en 1080p à 24 images par seconde comme le Nikon D7000. Si la prise en main en vidéo, s’éloigne d’un caméscope, la qualité n’a pas à rougir grâce à l’apport de l’Autofocus, de la stabilisation optique ou du piqué exceptionnels des objectifs. D’autres constructeurs ont préféré un mode vidéo entrelacé mais à 50 images par seconde, afin d’apporter une plus grande fluidité.
Prospect Park Brooklyn – Shot with Nikon D7000 from Josh Weiss on Vimeo.
C’est le cas du Sony SLT-A33 qui présente d’autres particularités intéressantes. Comme ses frères de la série Alpha SLT (Single Lens Translucent), il incorpore un miroir semi-transparent (ou translucide). Cette technologie née dans les années 60 puis abandonnée, retrouve une seconde jeunesse dans nos Reflex numériques grâce à ses nombreuses possibilités : visée sur l’écran et sur dans le viseur, mise au point Autofocus en continu, mode rafale performant, baisse du bruit mécanique, réduction de la taille et du poids de l’appareil…
Certains y trouvent toutefois à redire, arguant que le viseur est électronique (1 440 000 pixels), et que si la visée n’est pas Reflex…
… ce n’est pas un vrai Reflex.